Fin avril 2012, la Douma d'État a adopté une loi sur l'élection des gouverneurs, qui est entrée en vigueur le 1er juin. Ainsi, après une interruption de près de trois ans, au cours de laquelle les chefs de régions ont été nommés au poste par décret présidentiel, les gouverneurs seront à nouveau élus et participeront aux procédures électorales. Certes, la loi prévoit un certain nombre de mesures qui limitent considérablement le cercle des élus.
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Selon la nouvelle loi, seuls les partis politiques peuvent nommer le gouverneur, parmi lesquels pas plus de trois personnes peuvent être déléguées. Pour les candidats indépendants, cette possibilité devrait être prévue dans la législation électorale régionale.
Pour être inscrit à ce titre, un candidat doit recevoir le soutien de 5 à 10% des députés des parlements régionaux et des autorités municipales. Le nombre exact de votes nécessaires dans chaque région est déterminé indépendamment. Pour les candidats qui se sont présentés eux-mêmes, une exigence supplémentaire est établie - de recueillir dans leur soutien 0, 5 à 2% des voix de la population locale. La norme devrait également être réglementée dans la loi régionale.
Une autre innovation est le soi-disant «filtre présidentiel», qui est mis en œuvre sous la forme d'un entretien obligatoire du candidat avec le chef de l'État. En outre, le président lui-même déterminera sous quelle forme et de quelle manière ces consultations auront lieu.
La loi autorise un second tour des élections. Ce sera possible si aucun des candidats n'obtient plus de 50% plus un vote du nombre total de citoyens ayant voté.
Les citoyens qui avaient un casier judiciaire pour avoir commis des violations graves et surtout graves de la loi ne seront pas autorisés à se battre pour la place du gouverneur. Les gouverneurs qui ont démissionné par décision du président avec la phrase "en relation avec la perte de confiance" ne pourront pas non plus participer aux élections s'ils se tiennent moins de 2 ans après leur démission. Lorsque l'ancien gouverneur a démissionné de son plein gré, il doit obtenir l'autorisation du président avant de participer aux élections.
Les gouverneurs seront élus pour un mandat de cinq ans. La loi prévoit une limite de deux mandats pour ceux qui souhaitent continuer à occuper ce poste. Les gouverneurs précédemment nommés par décret présidentiel ne défendront pas le mandat de cette direction de la région.
Les citoyens ont la possibilité d'exprimer leur méfiance envers le chef de la région et de le retirer de son poste. Pour organiser un référendum sur cette question, il est nécessaire de recueillir les signatures d'au moins 25% des électeurs vivant dans la région.