La calomnie, c'est-à-dire la diffusion délibérée d'informations incorrectes diffamant l'honneur, la dignité et la réputation commerciale d'une personne physique ou morale, a été exclue de la liste des infractions pénales l'année dernière. Cela s'est produit à la lumière de la tendance générale à atténuer les sanctions pour les infractions non liées à la catégorie des graves et particulièrement graves. Pour diffamation, seule une sanction administrative a été infligée sous la forme, en outre, d'une amende d'un montant très insignifiant.
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La pratique a montré que la mesure relative à la calomnie est erronée. Désormais, tout calomniateur peut pratiquement insulter et diffamer quiconque en toute impunité, y compris par le biais des médias et d'Internet. Par conséquent, la calomnie a récemment été reconnue à nouveau comme une infraction pénale. Certes, elle n'est pas punie d'emprisonnement, mais des amendes importantes devront être payées pour elle, dont le montant, selon la gravité de l'infraction, peut atteindre 5 millions de roubles.
Dans le même temps, des modifications à la législation actuelle concernant la création d'un registre des sites Web interdits ont été approuvées. Selon ces modifications, ils créeront en Russie un système d'information automatisé (un registre unique de noms de domaine, des adresses réseau de sites contenant des informations interdites). Cette responsabilité sera confiée à un organe spécial autorisé du Gouvernement de la Fédération de Russie. La constitution et la maintenance de ce registre se feront en fonction des résultats de la surveillance Internet. Toute organisation enregistrée en Fédération de Russie et possédant les capacités techniques nécessaires peut être impliquée dans le suivi.
Actuellement, la loi prévoit que ce contrôle sera effectué dans trois domaines principaux: la recherche de sites qui promeuvent la pornographie enfantine, la diffusion d'informations sur l'achat ou la fabrication de drogues et la formulation d'instructions pour la mise en œuvre du suicide. Mais il est possible que les pouvoirs de l'autorité de contrôle soient élargis, y compris pour la possibilité de traduire en justice ceux qui diffusent des propos diffamatoires sur Internet.
Dans l'intervalle, un citoyen ou une personne morale qui estime que les informations diffusées à son sujet sont fausses, calomnieuses, portant atteinte à son honneur, à sa dignité et à sa réputation commerciale, doit encore porter plainte auprès du tribunal correctionnel. Ces affaires sont examinées par le tribunal sur le lieu de l'accusé.