La nouvelle loi sur la police, adoptée en février 2011, prévoit une rémunération des citoyens pour avoir aidé la police à résoudre des délits. Jusqu'à présent, ce «service» n'était que des mots, aucun règlement n'ayant été adopté. Enfin, en août 2012, le ministère russe de l'Intérieur a publié sur son site Internet le projet d'arrêté tant attendu.
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Selon le projet proposé par le ministère de l'Intérieur, la police paiera pour l'assistance des citoyens dans la divulgation des délits graves, particulièrement graves ou ayant fait l'objet d'une grande publicité. Le «prix» peut être payé aux personnes qui ont aidé à l'enquête, fourni des informations fiables qui ont contribué à la divulgation de l'affaire ou à la détention de criminels.
Il convient de noter immédiatement que le paiement ne sera pas effectué si l'aide n'était pas suffisamment importante pour résoudre le cas - qui et selon quels critères détermineront cette importance n'est pas spécifié. Si plusieurs personnes ont aidé à résoudre le crime, le montant attribué sera réparti différemment, c'est-à-dire que le rôle de chaque volontaire dans la capture et l'importance des informations fournies seront pris en compte.
Tous les citoyens ne pourront pas recevoir de récompense - l'ordonnance ne s'appliquera pas aux responsables de l'application des lois, aux organismes de réglementation (le Service fédéral des pénitenciers) et à leurs proches.
Le prix est décerné aux chefs des organes territoriaux du Ministère de l'intérieur aux niveaux régional, interrégional et de district, au Ministre de l'intérieur et à ses adjoints. Le montant maximum de la rémunération dépend de la position: les dirigeants régionaux peuvent annoncer un bonus de 500 mille roubles, député. Ministre - jusqu'à trois millions, ministre - plus de trois millions.
Les primes seront payées aux frais des fonds fédéraux, dans le budget de 2012, ainsi que pour la période de planification de 2013 et 2014, 285 millions de roubles ont été fournis à ces fins chaque année.
Jusqu'à présent, il n'y avait pas d'institut en Russie pour nommer un prix pour l'aide à la résolution des délits, alors que dans de nombreux pays occidentaux, c'est une pratique courante. L'initiative de verser une rémunération est née plus tôt, mais elle a inévitablement été confrontée au scepticisme des défenseurs des droits de l'homme. À leur avis, l'absence d'un système de paiement transparent ne permettra pas de savoir qui sera payé le montant, ce qui entraînera de nombreux abus.