Selon les statistiques, aujourd'hui 62% des hommes et 23% des femmes fument en Russie. Malgré ces chiffres peu réjouissants, le coût des cigarettes dans le pays reste l'un des plus bas du monde. Le ministère russe de la Santé tire la sonnette d'alarme et prend des mesures pour limiter la consommation de tabac. Fin mai 2012, un projet de loi anti-tabac a été soumis à l'examen du gouvernement, qui a cependant été renvoyé pour révision. On suppose qu'après des modifications techniques, la loi sera adoptée.
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En mai 2012, le ministère de la Santé de la Fédération de Russie a soumis au gouvernement un projet de loi qui interdit fondamentalement de fumer dans les lieux publics. On suppose que les mesures proposées réduiront la consommation de tabac de 40% et réduiront considérablement la mortalité dans le pays.
Les plans du ministère prévoient une interdiction progressive de fumer dans les lieux de travail situés à l'intérieur, ainsi que dans la plupart des lieux publics. La loi permet de fumer uniquement dans les zones désignées et dans les zones ouvertes. Cela s'applique aux trains longue distance, aux navires longue distance, aux complexes hôteliers, aux cafés et aux restaurants.
Afin de limiter le tabagisme et de réduire la demande des consommateurs de cigarettes, il est proposé d'établir des prix de détail minimaux pour les produits du tabac. Il résulte du projet de loi que ces prix seront revus annuellement par le gouvernement à la hausse. Au fil du temps, le prix du tabac en Russie sera ramené au niveau des pays européens, ce qui permettra, entre autres, de reconstituer le budget de 600 milliards de roubles au cours des cinq prochaines années.
Il est également proposé d'interdire la démonstration du procédé de fumage et des produits du tabac dans les œuvres audiovisuelles, si cela ne fait pas partie du sens d'une telle œuvre.
Le projet de loi introduit une interdiction de la vente de tabac dans les chattes et les centres commerciaux de la ville, ne laissant ce droit qu'aux magasins autorisés à vendre des spiritueux. En cas de doute sur le fait que l'acheteur a 18 ans, le vendeur a le droit d'exiger de l'acheteur un document prouvant son identité et contenant des données sur l'âge.
Ce ne sont là que les exigences de base que le ministère de la Santé a reflétées dans le projet de loi anti-tabac. Après modification et négociation avec les services concernés, la loi sera à nouveau soumise au gouvernement et aux législateurs. Il est prévu que cela se produise avant novembre 2012. La Douma d'État a jugé les mesures proposées par le ministère de la Santé trop souples et prépare sa propre version de la loi anti-tabac.